Et nous vous saluons chères âmes

Douceur et Présence Divine .

 

L’Amour Originel :

Et je vous bénis mes enfants chéris.

 

Et je me réjouis de vous voir réunis en cette soirée, car le plus important en cette soirée,

c'est évidemment la nourriture intellectuelle que vous allez recevoir,

c'est évidemment la nourriture céleste que vous allez recevoir,

mais c'est aussi et grandement l'union que vous vivez.

Car il est important que vous vous unissiez.

Il est important que vous célébriez ensemble, main dans la main l'avènement de Dieu sur Terre, en vous, autour de vous, l'avènement de la Paix et de l'Amour.

Et je vous invite  présentement à appeler la Lumière en vous.

Cette appel va ouvrir les portes en vous.

Cet appel va ouvrir vos cœurs, et je peux vous dire que chacun de vos cœurs va chercher l'union avec le cœur de toutes les personnes ici présentes.

Il va se créer, il se crée une chaîne magnifique d'Amour.

Il se crée une merveilleuse union resplendissante, resplendissante jusque dans tout l'Univers.

Vous êtes tous réunis ici présents lumineux et aimants, et vous avez créé un immense phare qui se voit dans toute la galactée (ce mot à soulevé des questionnements, il est retranscrit tel quel), qui se voit dans tout l'Univers.

...

Et j'emplis cette salle et vos cœurs de Douceur, car vous allez recevoir en cette soirée un enseignement, je vais dire intellectuel, sur la Communication Non Violente.

Sachez que cet enseignement va nourrir votre cerveau, mais il va également nourrir votre corps tout entier, il va nourrir chacune de vos cellules, il va nourrir votre cœur, car au-delà de ces mots qui vont être prononcés il y a la vibration, et je vais dire la vibration de l'âme de Josiane qui va vous enseigner.

Puissante vibration de Douceur, vous allez sentir.

Ainsi sa bouche va parler à vos oreilles et son cœur va parler à vos cœurs.

...

Il est important, et c'est pourquoi cette soirée s'est mise en place en collaboration avec ces deux personnes, mes enfants chéris, il est important que vous entendiez un langage tel que ce langage qui sort de cette bouche, un langage d'Amour, un langage universel d'Amour.

Et il est important également que vous entendiez un message, je vais dire plus concret qui va vous apporter des clés dans votre vie quotidienne. Chacun d'entre vous avez votre propre spécificité, votre propre couleur, votre propre œuvre à réaliser. Ainsi vous avez en cette soirée deux spécimens, chacune ayant sa propre spécificité, chacune ayant son rôle à jouer.

...

Tout au long de cet enseignement, je vais vous bercer dans mon Amour.

Ainsi cette énergie présente va vous permettre de maintenir la vigilance afin d'entendre le message qui vous est transmis. Car il est important que votre intellect l'entende pour analyser, puis ensuite intégrer. Ainsi ce bercement ne va pas vous endormir, ce bercement va vous maintenir éveillés.

...

Ainsi je transmets la force à Josiane afin qu'elle puisse vous enseigner dans toute sa lucidité.

Avant de passer la parole, je vais d'abord vous dire combien je vous aime, combien je suis heureux de vous voir tous réunis.

Je suis en chacun de vous, puisque je suis toi, et ainsi accueille-moi en toi encore plus, que je puisse t'aimer encore plus.

A présent je passe la parole à Josiane et je vous dis à tout à l'heure, verbalement.

 

 

Josiane Sabatier :

 

Bonsoir.

Alors mon intention ici ce soir avec vous qui êtes ici présents, est de partager un processus de communication que moi j'ai découvert en 2000.

Processus qui m'a amenée à vivre plus de paix et d'harmonie à l'intérieur de moi-même.

Donc c'est vraiment dans un élan du cœur que j'ai envie de partager ce processus avec vous parce que je ne suis pas du tout conférencière, et c'est la première fois que je me retrouve dans cette situation d'être devant autant de monde, à parler de Communication Non Violente.

Je voudrais remercier avant de démarrer, je dois particulièrement remercier une personne qui se trouve dans la salle, c'est Maryvonne. Maryvonne à qui je dois d'avoir découvert la Communication Non Violente, en tout cas d'avoir fait tout ce chemin et puis aussi d'avoir rencontrer Isabelle, alors je voulais te dire, merci Maryvonne.

Je voulais aussi dire que ce processus de communication  m'a amenée sur le chemin de beaucoup de joie, parce que je n'ai pas décidé avec ma tête de faire la Communication Non Violente. C'est la Communication Non Violente qui est venue à moi, les choses se sont enchaînées. C'est dans le cadre de mon travail que j'ai été amenée à découvrir ce processus. Et ce processus que je partage avec différentes personnes des quartiers de Brest m'a fait sentir combien il pouvait emplir les personnes de joie et les faire cheminer. Donc c'est un peu dans cet état d'esprit que j'ai envie de partager avec vous ce processus.

Je n'ai pas la prétention de vous convaincre de quoi que ce soit. Simplement j'ai envie de partager comment ce processus m'a, moi, fait cheminer vers plus de confiance, plus de paix et vraiment un élan de vouloir avant tout mieux communiquer avec moi-même. Je crois que c'est çà que j'ai découvert finalement, c'est que je ne savais pas communiquer avec moi.

La communication se situe dans un rapport à l'autre, et pour mieux communiquer avec l'autre la première des choses pour moi était d'apprendre à mieux communiquer avec moi-même. Et j'avais plus tendance à communiquer avec beaucoup de violence avec moi-même, donc ce processus m'a amenée à être de plus en plus indulgente, en tous les cas de me mettre sur le chemin de l'indulgence avec moi.

Pour moi la Communication Non Violente est un puissant outil, un puissant outil de conscience. C'et une manière de se relier à soi-même et aux autres à partir de la mise en lumière de points qui sont essentiels au niveau de la communication.

Quels sont les sentiments qui m'habitent et quels sont mes besoins?

Je vais détailler un peu plus tout à l'heure ces quatre points.

Ce processus m'invite en fait à me familiariser avec une attitude.

Une attitude qui est d'habiter, d'être présent à ce que l'on vit, de privilégier la qualité du contact que l'on peut avoir avec soi et avec l'autre et aussi, je dirais susciter l'envie.. enfin l'envie d'être dans un élan du cœur. Pour moi la Communication Non Violente est un langage du cœur parce qu’elle m'invite à me positionner dans le rapport à moi-même et dans le rapport à l'autre. Vraiment dans cette dimension du cœur, et dans la communication je dirais générale. Souvent on est avec nos pensées, notre tête, avec mille choses qui se passent dans la tête, et puis il y a les jambes qui fonctionnent, il y a la tête et les jambes, et on est un peu coupé de ce qui se passe dans notre cœur, nos sentiments et puis aussi nos besoins.

Là, le processus de Communication Non Violente nous invite à mettre toute notre focale, notre éclairage sur: " qu'est-ce qui est présent à l'intérieur de moi-même?"

comment est-ce que je me sens, ici et maintenant?

et quels sont mes besoins?

La première des choses, un des premiers points importants de ce processus de communication, est vraiment de nous mettre dans une conscience de quelle est mon intention quand je communique avec l'autre. C'est vraiment la première des choses.

Je vous invite là, à réfléchir à une situation de communication avec quelqu'un et à vous demander :

quelle est l'intention qui m'habite quand je communique avec cette personne ?...

Parce que çà change tout en fait.. L'intention qui m'habite quand je communique avec quelqu'un. Si j'ai une intention qui est placée au niveau du cœur, eh bien çà m'amène à faire tout un cheminement avec moi-même.

Evidemment si je suis en communication avec un ami, une amie avec qui tout se passe bien, çà va être relativement facile. Mais si je suis en conflit avec une personne, me placer au niveau du cœur et avoir une énergie, je dirais de communication avec l'autre de placer mon attention de reliance, j'ai envie de dire ce mot là, çà ne va pas être facile.

Donc pourquoi ce processus de communication ? C'est pas simplement un processus de communication comme cela. C'est vraiment, aussi, tout un cheminement spirituel, j'ai envie de dire, qu'il nous amène à faire par la conscience, et qu'il nous aide à développer  ce qui se passe à l'intérieur de soi, dans le rapport à soi-même et dans le rapport à l'autre.

Pour moi c'est un peu la même chose, en fait, que ce dont parle Isabelle quand je vais aux séances de méditation, c'est vraiment placer ma conscience au niveau du cœur.

Donc çà c'est la première des choses. Je vous l'ai mis sur le petit papier que je vous ai distribué. C'est vraiment l'intention, la conscience de l'intention qui m'habite quand je communique avec quelqu'un ou quand je communique avec moi-même.

Le deuxième point important de la Communication Non Violente, c'est l'instant présent. C'est toujours de vraiment être en conscience dans ce qui se passe, dans ce qui m'habite à l'intérieur de moi-même quand je suis avec l'autre ou quand je suis avec moi. C'est de développer la capacité ou la faculté à recevoir ce que la situation propose. Et là aussi, c'est tout un cheminement, car souvent on est  dans le passé ou dans le futur et pas dans le présent. Et on reste scotché à ce qui s'est passé dans la dernière communication avec la personne .. et on véhicule tout cela, alors que les choses ont changé, ont bougé.

Le troisième point du processus de Communication Non Violente, c'est un processus qui est basé sur quatre points fondamentaux que je vais nommer.

Le premier point est l'observation, l'observation fine des faits.

Le deuxième point du processus c'est vraiment accueillir les sentiments qui m'habitent.

Le troisième point est : être à l'écoute des besoins qui sont les miens.

Et le quatrième point est : la possibilité de faire une demande, une demande à moi-même ou une demande à quelqu'un.

Alors on fait les quatre points fondamentaux de ce processus, qui comportent deux volets. C'est à dire que ces quatre points vont servir, me servir comme balises, j'ai envie de dire, quand je suis dans la communication avec moi-même ou quand je suis dans la communication avec d'autres. C'est à dire que je vais dérouler exactement le même procédé.

Que ce soit dans l'écoute bienveillante et attentive de moi-même, c'est vrai que ce processus, invite à être dans cette dynamique d'écoute bienveillante et attentive de ce qui m'habite, de développer une expression honnête et claire avec moi, authentique. Et le deuxième volet de ce processus c'est l'écoute de l'autre, écoute empreinte de respect, de compréhension, même quand ce n'est pas facile, même quand on est en situation de désaccord.

Je vais revenir aux quatre points fondamentaux que sont l'observation, les sentiments, le besoin et la demande.

Alors, je vais peut-être prendre une situation de communication. Je vais vous inviter à réfléchir à une situation de communication.

Peut-être vous pourriez penser à quelque chose que quelqu'un aurait fait dans votre entourage, que ce soit un enfant, un voisin, un conjoint, un ami.. quelque chose que quelqu'un aurait fait et avec lequel vous seriez en désaccord.

Je pensais à une situation où çà ne vous a pas plu, où vous n'étiez pas en phase avec ce qui s'est passé. Vous avez tous à réfléchir à :

quels étaient les faits au niveau de cette situation?

Qu'est-ce qui s'est passé?

Donc tout simplement pour vous faire réfléchir à ce premier point de la Communication Non Violente qui s'appelle l'observation.

Cette observation nous invite à juste, je dirais faire un état de ce qui s'est passé, en toute bienveillance, sans jugements, sans interprétation, sans y mettre de croyances, mais juste en replaçant les faits tels que vous les avez vus ou entendus. Donc cette observation, c'est vraiment ce que je vois ou ce que j'entends pour décrire ce qui s'est passé. Et pour moi, c'est là, je dirais la première étape, avec cette intention de ne pas charger la communication de quelque chose qui pourrait être négatif. En restant accroché à une observation fine des faits, « ce que j'ai vu » ou « ce que j'ai entendu », çà va  ouvrir la situation de communication. Alors donc, dans cet exemple, je relate quelque chose, une situation qui n'est pas facile : vous allez devoir aller vers l'autre, en lui disant ce qui s'est passé.

Je vais prendre un exemple, une situation qui s'est présentée l'autre jour en atelier de Communication Non Violente. On va prendre la situation d'une personne qui habite une maison avec un jardin, dans ce jardin il y a un talus qui appartient à la personne et sur ce talus il y a un beau chêne, un beau chêne bicentenaire. Un matin la personne se réveille, et l'arbre est abattu et sur ce talus plus d'arbre !...

Alors vous imaginez la colère et la tristesse qui peut l'envahir avec cette intention d'aller communiquer avec le voisin pour lui demander ce qui s'est passé... Là évidemment, vous imaginez la situation qui n'est pas facile !

Et donc je place ma conscience au niveau du cœur et mon intention est de relater les faits :

 j'observe que l'arbre n'est plus sur le talus, qu'il est coupé, qu'il y a des tronçons là dans le jardin... Les faits c'est çà. Je relate ce que je vois.

Tout cela m'invite à aller au deuxième point de la Communication Non Violente que sont les sentiments.

Les sentiments c'est au niveau du cœur que je les place. Pour être simple , je considère qu'il y a quatre catégories: la joie, la tristesse, la peur et la colère.

Et donc pour moi, pour prendre une image du tableau de bord d'une voiture, quand quelque chose ne va pas au niveau de la voiture il y a un voyant qui s'allume, qui clignote sur le tableau de bord.

Eh bien là c'est pareil. Les sentiments sont un peu comme des voyants qui nous indiquent si oui ou non tout va bien au niveau de notre véhicule, si les besoins sont satisfaits.

Alors vous imaginez quand c'est le voyant de la colère qui s'allume, vous êtes en lien avec la colère, donc vous savez que vous avez un besoin qui n'est pas satisfait. Et c'est çà que je trouve très intéressant avec ce processus, c'est que cet éclairage des sentiments nous amène à quelque chose de beaucoup plus profond que sont les besoins. Les besoins ne sont pas quelque chose du genre de l'envie, les besoins sont les besoins fondamentaux que tous les individus qui sont sur la terre partagent.

Des besoins d'abord physiologiques : besoins d'air, d'eau, des besoins de protection du corps,

ensuite des besoins de relation, de communication, d'échanges...

Je reviens aux sentiments parce que les sentiments nous mettent sur le chemin des besoins. Donc quand j'ai le clignotant de la colère qui s'allume, c'est que j'ai un besoin qui n'est pas satisfait.

Il est vraiment urgent que j'aille voir du coté de ce besoin qui n'est pas satisfait.

Donc je reviens à ma situation quand je vois l'arbre qui est coupé, le chêne en tronçons dans le jardin du voisin..

Alors, je peux passer d'un premier état qui est la colère à un autre état qui est la tristesse. Donc quand je vais sonner chez le voisin, c'est plutôt la tristesse qui va dominer. Je vais témoigner de ce qui m'habite à l'instant présent, l'idée étant d'être la plus authentique possible, la plus vraie avec ce qui se passe à l'intérieur de moi et d'aller et de partager cela. Donc quand je vois cet arbre je me sens triste, vraiment affectée.

Tout cela nous amène vraiment au besoin. J'aurai vraiment besoin de comprendre ce qui s'est passé parce que je ne comprends pas, je ne comprends pas...

Je vais aller avec cet élan du cœur voir mon voisin en lui disant cela : que j'ai besoin de comprendre.

Donc le quatrième point de la Communication Non Violente, va être la demande :

Est-ce que vous pourriez m'expliquer ce qui s'est passé, pourquoi...

C'est peut-être schématique ce que je vous explique parce que c'est vrai que la Communication Non Violente est un chemin de confiance. Je veux dire par là que avec ces quatre points clés que sont l'observation, les sentiments, les besoins, et la demande, çà m'amène vraiment à avoir des balises pour cheminer vers plus de confiance, plus aussi de présence, plus de qualité, plus de communication, d'être avec moi et avec les autres.

...

Peut-être que ce processus de communication nous met aussi face à notre responsabilité, il nous montre qu'on a le choix à tout instant, d'entendre un message d'une certaine façon.

En Communication Non Violente on dit qu'on a quatre choix possibles pour entendre un message.

Soit je l'entends d'une façon je dirais violente, contre moi-même, je vais me dire: " je suis nul ", "je n'y arriverais pas", "t'es ceci t'es cela... ", je me mets toutes les étiquettes que je peux me coller sur le dos, donc c'est une possibilité de me renvoyer un message négatif.

Une autre possibilité est d'entendre un message positif à mon égard quand il s'est passé ceci je me suis senti affecté triste et j'avais besoin de soutien.

Donc je fais tout ce cheminement avec la Communication Non Violente et ses quatre points pour m'amener à renverser les choses et avoir une attitude bienveillante à mon égard.

Quand j'entends le message j'ai aussi la possibilité de retourner le message contre l'autre en lui disant tu es ceci, tu es cela, en lui collant des étiquettes, des jugements, des interprétations... donc c'est la troisième des possibilités.

La quatrième possibilité d'entendre un message est de faire ce cheminement que j'ai raconté tout à l'heure par rapport à la situation avec l'arbre et le voisin.

Il s'agit donc de dérouler il s'est passé ceci. Il y a le choix en disant: "je me suis senti" ou "est-ce que vous vous sentiez? " et "vous aviez besoin de " ou "j'avais besoin de". Donc il y a le choix de reculer et d'avoir une écoute attentive et bienveillante de l'autre : tu t'es senti, tu avais besoin de, ou vous vous sentiez vous aviez besoin de. Est-ce que c'est cela ?

C'est tout un chemin d'écoute de l'autre, avec cette qualité d'ouverture du cœur, que propose le processus.

...

Voilà... si vous avez des questions, je me réjouis d'y répondre.

 

Quelle est la suite de l'histoire de l'arbre ?

 

La suite de l'histoire de l'arbre ?

Eh bien, je suis dans l'attente parce que nous avons travaillé en communication dans l'atelier avec la personne pour qu'elle aille exprimer toute sa tristesse et son besoin de comprendre, tout ce qui s'était passé. Et c'est vrai qu'elle était passé du stade de la colère à... on a pu décortiquer la situation. Donc elle avait plusieurs besoins. Et c'est çà qui est intéressant, un besoin de comprendre et aussi un besoin fondamental qui était de paix avec son voisin, et d'harmonie dans ses relations de voisinage. Et finalement c'était cela qui primait. Donc elle avait vraiment l'intention d'aller vers son voisin pour essayer de comprendre. Parce qu'elle était à la fois chagrinée pour l'arbre, mais aussi dans un élan de paix avec le voisin.

Donc on va attendre... dans le prochain atelier elle va nous raconter ce qui s'est passé. Et ce qui est intéressant, c'est que justement en atelier, ce n'est pas toujours évident. C'est vraiment un chemin de conscience, parce que entre ce que je vous explique là, et toute la théorie il y a vraiment de la pratique. Et çà nécessite de se mettre en situation, je dirais de travailler dans un milieu un petit peu clos et de s'entraîner à parler, à développer sa conscience dans la communication avec l'autre. Donc les ateliers sont très très utiles pour çà.

Parce que là c'est vrai la théorie est très facile... mais après c'est tout un cheminement.

D'autres situation où questions ?

 

Que penser des situation où on peut pas .. où  on n'a rien conclu? Je pense qu'il y  des situations où on peut pas se comporter en douceur et où les évènements sont tel qu’on a le droit et même l'obligation  par respect pour soi et les autres de changer les données..  là dans dans le cas de l'arbre (...)

 

 

Oui par rapport à ce que vous dites je ne vais pas rentrer dans le détail de cette situation, par respect pour la personne, mais justement je crois que l'idée c'est de ne pas remonter dans les pensées. Evidemment, si on remonte dans les pensées, on trouvera mille et une raisons, et chacun ira de son idée, de sa pensée. C'est vraiment de redescendre des sentiments et quel est son besoin. Et son besoin à cette personne est un besoin de paix et de tranquillité avec son voisin et son environnement. Et c'était çà qui était primordial, donc on a accueilli son besoin. Bien sûr chaque personne est différente, çà c'est pour elle, dans cette situation. Ce que j'entends aussi dans votre question, c'est que çà nous amène à prendre la responsabilité de "quel est mon besoin? Et effectivement toutes les situations n'amèneront pas, je dirais un résultat qui sera de cet ordre, forcément. La personne se place dans la responsabilité d'être à l'écoute de ce qui se passe pour elle et de son besoin. Si le besoin est de protection, de paix.. çà peut être çà, mais je veux dire par là que pour une autre personne dans une autre situation ce sera un besoin d'équité, de respect de la nature etc... et ce sera une autre chose qui se vivra .

 

 

 

 

L’Amour Originel :

J'ai entendu la bienveillance, j'ai entendu la colère, j'ai entendu les limites et tout cela est fort juste.

Car la première réaction de cette personne aurait pu être de se remonter les manches et d'aller casser la figure à son voisin.. certes elle aurait soulager sa colère, certes elle aurait pu blesser grièvement son voisin jusqu'à le tuer et cela s'est déjà vu. Ainsi il n'est pas juste d'en arriver là et c'est là que cet outil est fort important car il apprend à installer la paix en soi et à installer la paix dans la communication.

Certes le mal est fait je vais dire. Le mal est fait, l'arbre est coupé.

Toutefois sachez que cela a fait partie d'un plan, un plan Divin, un plan de l'âme, d'âme à âme. Et certes le mal est fait et certes il est important tel que vous l'a exprimé Josiane d'installer la bienveillance en soi, d'essayer d'installer la bienveillance pour l'autre et d'essayer d'installer une communication de compréhension.

Ainsi ce mode de communication demande à aller voir la colère qui habite, demande à mettre la paix dans cette colère, et effectivement demande à faire le pas vers l'autre pour avoir l'explication, la compréhension, et cela est fort important, la compréhension.

Et certes, tu parlais de limites mon enfant chéri, et cela est fort juste, et cela met le point, met le doigt sur le fait que cette personne qui avait ce jardin, qui avait cet arbre, n'a pas su installer en son jardin autour de cet arbre je vais dire son expression Divine de respect et de protection. Et ainsi cette situation ramène à l'Essence Divine. Car voyez-vous, cette personne, si elle avait su exprimer le Divin en elle, si elle avait accueilli la Puissance de son âme, elle aurait installé automatiquement un rayonnement dans son jardin et un rayonnement autour de cet arbre, et ce rayonnement aurait suffi à la protection de cet arbre. Et cette personne, le voisin, aurait senti le rayonnement qui se vivait autour de cet arbre et n'aurait pas voulu dans son inconscient et dans sa conscience abattre cet arbre qui s'est sacrifié, pour faire comprendre à, je vais dire la propriétaire qu'elle a à développer sa puissance et le respect effectivement et à poser les limites, celles du rayonnement de sa puissance.

Et également il s'est sacrifié pour apprendre à ce voisin à respecter l'autre, car effectivement il a manqué d'un grand respect.

...

Ainsi ce mode de Communication Non Violente peut amener cette personne propriétaire à aller voir ce voisin.

Déjà à se questionner elle-même :

Qu'est-ce qui fait qu'il est venu m'agresser chez moi ?

Qu'il est venu couper presque comme un membre de moi-même ?

Qu'est-ce qui fait qu'il est venu ainsi m'agresser?

Puis cette personne fait la démarche pour aller voir son voisin, pour comprendre et pour faire comprendre dans la non violence à cette personne qu’ il est important avant d'agir, de réfléchir. Est-ce qu’en agissant, en faisant un acte dans ma vie est-ce que je ne manque pas de respect à quelqu'un ?

Ainsi dans cette Communication Non Violente, elle va dans la paix faire comprendre à cette personne qu'il a agi par manque de respect, qu'il a agi dans la violence. Si elle était arrivée en lui cassant la figure, croyez-vous que cette personne aurait réfléchi à quoi que ce soit? Non.

Cette personne, de part sa blessure physique, de part cette agression qu'il reçoit, aurait réveillé en lui également de la colère. Et ainsi voyez-vous comment se vivent les guerres de voisinage. Et ainsi c'est la personne la plus intelligente, et je parle d'intelligence du cœur, qui, je vais dire, enterre la hache de guerre, et qui par sa démarche non violente, va exprimer à l'autre qu'elle s'est sentie profondément agressée et qu'elle est très triste de ne plus voir son arbre.

Et l'autre, de voir sa tristesse, de voir la réaction qui est en elle, une réaction à la fois d'amour et à la fois d'expression de ses sentiments, l'autre va se poser des questions, il ne va pas réagir violemment, puisque il va entrer en empathie avec cette personne et ainsi il va sentir en lui la tristesse et il va se dire effectivement: " J'ai manqué de respect. "

Et voyez comment une situation qui aurait pu se terminer en guerre de voisinage peut se terminer dans le plus grand amour et le plus grand respect.

Voyez comment cette situation peut faire grandir énormément deux personnes. Une parce qu'elle a pris conscience qu'elle n'a pas installer les limites nécessaires de sa Présence Divine et qu'elle n'a pas rayonner suffisamment chez elle et l'autre prend conscience que effectivement il est des moments dans sa vie où il manque de respect.

 

Et je remercie pour cet exemple et je remercie pour cette question fort judicieuse.

Ainsi je repasse le micro à Josiane.

 

Josiane :

Merci pour cet éclairage.

Je ne sais pas vraiment comment continuer, je crois que j'ai partagé avec vous ce que j'avais envie de partager.

Est-ce qu'il y aurait d'autres questions?

 

L’Amour Originel :

Il aurait été judicieux de partager des situations concrètes que vous vivez.

Non point tout le monde, mais des situations importantes qui en cette soirée pourraient être éclairées par Josiane et par moi-même également. N'hésitez pas.

 

Qu'est-ce que je fais des sentiments, comme la colère, la peur ? Doit-on essayer de les transformer d'emblée ou peut-on s'autoriser à les exprimer, puisque on les reçoit ?

 

Josiane :

 Du coté de la Communication Non Violente, je peux dire pour moi, c'est tout à fait juste de vivre ces sentiments, la colère, la rage, et de sentir en soi toute la palette de sentiments  avec tout un vocabulaire spécifique noté sur les feuilles que je vous ai remises.

Ce que je trouve vraiment intéressant, c'est que cela m'autorise vraiment, à accueillir tous les sentiments qui m'habitent parce qu'ils sont là, ils sont vivants et ils témoignent aussi de la vie qui est à l'intérieur de moi. Quand je suis en colère, c'est que... voilà il y a quelque chose qui est vivant et donc comme je disais tout à l'heure les sentiments qui apparaissent mettent sur le chemin les besoins qui sont satisfaits ou insatisfaits. Et quand je suis en colère, quand je suis en rage cela m'invite à aller voir quels sont les besoins qui ne sont pas satisfaits en moi. Je ne sais pas si vous avez des situations qui vous ont mis en colère, en rage, par exemple des situations de non communication, un silence.. vous avez envie de communiquer avec une personne et en face de vous c'est le silence, donc çà peut amener à vivre à l'intérieur de soi une colère, une rage, parce que vous aimeriez que l'autre en face vous dise quelque chose, sorte de son silence...

Donc ce qui est important c'est d'accueillir tout çà, de ne pas mettre de couvercle sur ses sentiments et ensuite d'aller voir quels sont les besoins qui sont insatisfaits.  

 Je ne suis pas quelqu'un qui explose, je suis plutôt quelqu'un qui vais ruminer à l'intérieur de moi ce qui se passe pour moi, donc je vais ressentir ma colère et essayer de voir :

voilà, dans cette situation qu'est-ce qui s'est passé pour moi ?

quels étaient mes besoins qui n'étaient pas satisfaits?

Et justement en prenant tout le déroulement de la Communication Non Violente, de me dire : eh bien voilà, quand il s'est passé ceci finalement c'est çà que j'aurais aimé dire à la personne.

L'intérêt et l'avantage, c'est que en m'appuyant sur le processus, je vais pouvoir aller vers l'autre personne en lui disant ce qui m'a habitée avec peut-être tout un travail qui aura été fait, de digestion, des premiers sentiments, des premiers états qui étaient la colère, et qui a laissé place à autre chose après. Parce que moi j'aurais développé tout un travail, j'aurais fait tout un travail avec moi. Ce qui fait que l'autre ne va pas recevoir à l'état brut ma colère, ma rage, mais il y aura eu déjà tout un cheminement. Et ceci dit, s'il arrive aussi parfois que des personnes explosent, c'est aussi d'accueillir, d'accueillir ce qui se passe pour soi et comme je disais tout à l'heure c'est aussi tout un cheminement finalement de douceur et de bienveillance avec soi, de s'accueillir comme on est soi, car si en plus on a une couche de jugement sur soi.. !

C'est, vraiment, développer toute cette, je dirais qualité de bienveillance, d'empathie, de "avec soi", et moi je me suis rendue compte que finalement je n'étais pas tendre avec moi, çà a été, c'est le chemin le plus difficile à développer vraiment, toute cette dynamique et cet élan du cœur et d'amour à mon égard. Et j'ai plutôt tendance à être négative, à ne pas développer cette qualité du cœur avec moi.. Donc c'est çà aussi que je suis amenée à développer, à m'accueillir, à accueillir les jugements que j'ai sur moi et à ne pas en mettre encore une couche supplémentaire et à me dire : eh bien voilà c'est comme çà encore aujourd'hui, je m'accueille comme je suis avec mes limites et avec amour.

 

 

Josiane, est-ce que dans les ateliers et le travail de groupe.. pour moi en t'écoutant il me semble que c'est la partie " Quel est mon besoin qui me semblerait le plus difficile, enfin le sentiment je crois qu’on le découvre assez vite, la colère, la tristesse, la peur, mais mon besoin là dedans par rapport à ce sentiment n'est-ce pas l'étape qui demande le plus de rentrer...

 

Josiane :

C'est pas facile. En fait les sentiments n'ont de réelles importance que dans la mesure où ils nous mettent sur le chemin du besoin et tu as raison de souligner que c'est l'étape la plus difficile de mettre des mots sur nos besoins.

Je vais prendre un exemple assez bête mais en même temps assez éclairant. C'est dans la relation avec mon mari. Par exemple je rentre le soir du boulot, je suis fatiguée et je me dis,  "J'irais bien au cinéma ce soir ". Voilà, parce que j'ai besoin de me détendre, j'irais bien au cinéma. Et donc je mets sous le terme, je mélange des choses, un besoin qui est un besoin de détente, avec une stratégie pour satisfaire mon besoin qui sera d'aller au cinéma.

Mon mari rentre du boulot et il me dit " Eh ben non ! Moi je suis en déplacement tout le temps, j'ai besoin d'être à la maison ce soir et je n'ai surtout pas envie de sortir !".

Et quand on gratte un peu on se rend compte que c'est exactement le même besoin, c'est aussi un besoin de détente, un besoin de repos, mais que la stratégie ne sera pas la même. Et souvent on va achopper. On va être en conflit au niveau des stratégies qu'on veut mettre en œuvre pour satisfaire nos besoins, parce qu'on n'aura pas clairement mis la lumière sur nos besoins. Et c'est là la difficulté d'aller jusqu'au cœur de nos besoins. Un besoin ce n'est pas une envie, c'est quelque chose de profond, de partagé par tous les êtres humains.

Enfin voilà, j'ai besoin de compréhension, j'ai besoin de communication, j'ai besoin de lien, j'ai besoin d'écoute. Et il suffit juste de nommer notre besoin, ou de nommer le besoin de l'autre, pour se sentir rejoint et entendu. Et dans cet exemple que je prends sur une situation que je prends là avec mon conjoint, eh bien si je lui dit " J'ai besoin de détente " et l'autre : "Eh ben moi aussi j'ai besoin de détente !"

Si on arrive à se rejoindre au niveau de nos besoins, l'un ou l'autre finalement lâche sur la stratégie, ce n'est pas çà qui est important !

A partir du moment où on se sent entendu et rejoint dans notre besoin, çà n'aura plus aucune importance d'aller au cinéma ou de rester à la maison, parce qu’on se sent rejoint à un moment qui est important et fondamental. Et c'est là, c'est vrai que ce n'est pas facile de mettre des mots sur nos besoins. Et souvent on confond le besoin et la stratégie pour satisfaire un besoin, parce qu'on n'aura pas su mettre le mot.

 

C'est peut-être pas forcément la stratégie, on n'entend pas l'autre , on reste fixé sur son idée sur ce que l'on veut, et on ne peut pas écouter les besoins de l'autre.

 

Oui çà peut -être çà aussi , une incapacité à se tourner vers l'autre.. parce qu’ on est un peu enfermé dans son besoin à soi et qu’on n'est pas en capacité d'être tourné vers l'autre.

Cela nécessite peut-être de développer  la capacité de prendre soi la responsabilité . On ne peut pas attendre de l'autre qu'il le fasse . C'est comment moi je me situe , comment moi je prends la responsabilité, ma responsabilité , mes responsabilités pour  changer , je peux  me changer moi , mais je ne peux pas changer l'autre .

Pour moi dans ce que vous dites il y a quand même la nécessité de se rejoindre pour l'écoute des besoins

On peut avoir des besoins différents  et les accueillir  et prendre la responsabilité . Moi j'ai ce besoin-là  : aujourd'hui je reste à la maison ou aujourd'hui je vais au cinéma toute seule , par choix et en conscience  et parce qu'on aura mis des mots  , l'autre quand même se sentira entendu dans son besoin :  ok toi tu as besoin de çà , je te respecte et j'entends , mais pour moi c'est vraiment important d'aller prendre l'air  ou je ne sais  quoi . Il  y aura  eu un échange , une écoute qui autorisera  de prendre la liberté et la responsabilité de satisfaire son besoin.  

 

Au niveau des besoins moi je dis souvent qu'il y a un petit peu comme un mille feuilles , un besoin va en cacher un autre , il y aura une couche comme çà de besoins  et on va découvrir que le besoin que je croyais le plus important n'est pas celui-là , il y en a un autre dessous qui l'est plus .

 

 

 

L’Amour Originel :

Cela soulève le point de la vérité de chacun.

Ainsi cette question fort judicieuse également, par exemple dans cet atelier où vous n'arrivez pas à exprimer vos besoins, à mettre des mots sur ces besoins, cela est juste pour vous à ce moment-là. Ainsi d'autres vont exprimer, essayer d'analyser pour vous et vont exprimer ce qu'ils voient, ce qu'ils voient avec leurs cœurs. Et sachez que ce qu'ils voient avec leurs cœurs c'est certes un regard posé sur vous, sur ce qui est exprimé, mais ce regard est teinté de l'émotion qui habite chacun, du vécu qui habite chacun.

Ainsi vont vous être transmis des informations et libre à vous d'accueillir ces informations et de les faire vibrer en vous pour voir si elles sont votre vérité ou non, et c'est là qu'intervient encore une fois, et j'en reviens, c'est là qu'intervient votre pleine puissance.

Votre pleine puissance vous permet d'accueillir votre vérité. Et il y a autant de vérités qu'il y a de personnes dans cette salle, car votre vérité est colorée de tout ce que vous avez ramené en naissant, de tout ce que vous avez vécu comme expériences durant votre longue éternité.

 

Ainsi cela a donné une couleur à votre vérité, et apprenez mes chers enfants à ne plus vous laisser définir par les autres, apprenez à être humblement dans votre vérité, à exprimer votre vérité, à l'exprimer dans la paix dans la communication non violente, dans le respect de vous-même et dans le respect de l'autre.

Ainsi ta vérité ce soir peut être effectivement de prendre du bon temps, de te reposer et de vouloir aller au cinéma, mais ta vérité est de vouloir aller au cinéma avec la personne que tu aimes, dit ton mari. Ainsi tu peux exprimer cette vérité, tu peux exprimer ce désir.

Et l'autre peut entendre ton désir et ta vérité. Toutefois si çà ne correspond pas à sa vérité ce soir-là, il peut exprimer le fait qu'il n'a pas envie, certes il peut exprimer sa liberté, certes. Toutefois il peut exprimer aussi le fait que, il entend le désir de l'autre et que peut-être demain il sera disposé à accompagner l'autre au cinéma, parce que cela entre dans le phénomène de faire plaisir à l'autre, cela entre dans la communication d'amour.

Ainsi la vérité qui est en vous est la vôtre.

Ne laissez personne et personne et personne définir votre vérité.

Il est important que vous développiez cette vérité, que vous alliez la chercher au plus profond de vous-même car je vous l'ai dit, cette vérité est votre couleur, et votre couleur est fort belle et fort lumineuse.

En exprimant votre vérité vous apprenez à vous respecter.

En vous respectant vous apprenez à respecter l'autre et ainsi à faire place à la tolérance.

Et voyez ce monde, si chacun exprimait sa vérité, le respect à soi-même et le respect à l'autre et la tolérance, voyez comment ce monde pourrait se transformer. Voyez toutes ces guerres qui pourraient s'éteindre, toutes ces violences, et même la plus petite violence, le manque de respect, tel cet arbre qui a été coupé.

Merci pour cette question.

 

 J'ai une question à poser, celle des enfants qui sont un peu violents par rapport aux parents. Quelle est la réponse de la Communication Non Violente?

 

Josiane :

Pour moi je n'ai pas d'expérience avec les enfants, je n'ai pas d'enfants. Ceci dit je suis confrontée à cette situation et je vois bien des parents en difficulté par rapport à des enfants.

Pour moi ce qui est important c'est que les parents mettent des limites, des limites qui soient claires, qui soient communiquées à l'enfant.

Et à l'intérieur de ces limites il me semble que ce soit là aussi possible de parler de Communication Non Violente. C'est à dire parler un langage de sentiments et de besoin aux enfants. Voilà ce que moi je peux dire, à travers ce que je peux voir. Il me semble que je vois des parents qui sont bien en peine parce qu'ils n'ont pas mis de limites aux enfants et pour moi c'est une première chose, savoir mettre des limites.

 

Quand cet enfant dérape entre 17 et 20 ans qu'est-ce que vous lui dites?

 

Josiane :

Quand il dérape? Je dirais, pour moi j'ai en face de moi un être humain et je ne fais pas de différence. J'appliquerais exactement la Communication Non Violente telle que je la pratique avec qui que ce soit. C'est à dire avec ma vérité du moment, avec ce qui m'habite dans le moment, donc çà nécessite de savoir ce qui se passe à l'intérieur de soi et de pouvoir l'exprimer à l'autre. Voilà c'est comme avec n'importe qui.

 

 

 Quand les enfants passe d'une extrême à l'autre aisément, aujourd'hui il n'y a pas d'autres médicaments que les neuroleptiques pour les soulager. Dans cette Communication Non Violente on peut peut-être approfondir le dialogue avec l'enfant soit c'est fait beaucoup plus tôt dans son éducation, soit souvent les parents sont mis devant le fait accompli plus tard. Sur le chemin de l'enfant il peut y avoir les émotions de la vie qui peuvent le faire basculer sur son itinéraire. il n'y a pas de solutions aujourd'hui ?!

 

 

Josiane :

Je n'ai pas de réponses toutes faites à çà.

La réponse pour moi est celle d'une communication authentique en étant vrai face à l'autre.

Je constate dans mon travail que, souven,t il y a aussi des difficultés parce qu'il n'y a pas de communication. Je pense à une famille dans laquelle je suis allée cet après-midi et c'est flagrant parce que chaque fois que j'y vais, je m'intéresse à ce que fait la petite fille, elle a six ans. A chaque fois elle me montre, elle est en Corps physique, elle apprend à lire, et elle me montre ses cahiers, ses crayons... aujourd'hui donc elle a fait de l'écriture, elle a fait du calcul.. bon, et je me dis à chaque fois, c'est systématique. Ce qui est significatif là, dans la relation qu'elle vit avec sa mère il n'y a pas de communication. Moi j'arrive, je suis à l'écoute et évidemment elle se saisit de cela. Moi je fais le constat qu'il y a vraiment à développer la communication, à soutenir les parents aussi dans leurs efforts de communication, parce qu'ils ne savent pas nécessairement comment faire. Dans la vie, aujourd'hui c'est pas facile d'élever des enfants, je pense qu'il y a beaucoup à faire, pour les soutenir, et les aider, et sans porter de jugements.

Ah non ! sans porter de jugements.

 

L’Amour Originel :

Je voudrais dire que Josiane a utilisé le mot juste, le non-jugement. Et je peux dire que cette génération, adolescents, jeunes de 20 ans, 22 ans, 23 ans est en quelque sorte une génération, je vais dire entre guillemets, "sacrifiée", et non point sacrifiée pour toujours, non point.

Ces enfants, grands enfants sont arrivés dans un monde en permutation, dans un monde en attente de transformation. Ces enfants sont arrivés avec une œuvre à accomplir. Ils sont arrivés avec l'intention de réveiller, je vais dire l'humanité. Ils sont entrés dans cette œuvre qu'ils ont à accomplir. Ils sont entrés en empathie avec ce monde et ils se sont laissés envahir par la violence qui règne en ce monde, par toutes ces cristallisations de violence, qui se sont vécues depuis des siècles et des siècles.

Ils sont venus dans l'intention de dire à leurs parents :

"Réveillez-vous, regardez ce que vous êtes, regardez ce qu'il y a en vous, et réveillez ce qui est en vous, réveillez la Lumière qui est en vous ".

Certes ils n'ont pas la meilleure manière d'exprimer cela. C'est pour çà qu'il est important de poser un regard non jugeant. Et en tant que parents, vous essayez de ne pas juger et cela est très honorable, très honorable. Et je sais que cela est d'une grande difficulté pour tous ceux qui vivent cela.

Et je sais que le corps médical a de grandes difficultés à gérer ces enfants, a de grandes difficultés à comprendre pourquoi ils réagissent de cette manière.

Et au niveau éducatif il y a eu un revirement de situation. Il y a eu une grande époque très longue où l'enfant n'avait pas droit à la parole, où l'enfant avait des limites très strictes, où les enfants avaient même des châtiments corporels.

Il y a eu cette génération où les parents, où les jeunes futurs parents ont pris conscience que tout cela était injuste et ils ont laissé faire. Ainsi la balance s'est balancée de l'autre coté, de trop stricte cela est devenu trop laxiste, et aujourd'hui la nouvelle génération sait très bien qu'il faut également poser des limites.

Et ainsi ces jeunes adultes ces adolescents sont arrivés avec cette intention de réveiller ces adultes en ayant perdu en quelque sorte les limites du paysage. Et ils se sont trouvés envahis par je l'ai dit cette souffrance humaine.

Et certes je ne vais pas donner de solutions miracles en cette soirée, certes.

Toutefois je vous invite à faire un replis sur vous-même, car dans toutes les situations que vous vivez, toutes les situations que vous vivez, sont là pour que vous plongiez en vous. Non pas une plongée avec la culpabilité parce que je n'ai pas su mettre de limites, parce que je n'ai pas su élever mon enfant comme il le fallait, non pas, ce qui est fait est fait, ce qui est est.

Vous avez apporté en donnant naissance à un enfant, vous lui avez offert un cadeau. Le cadeau du poids de vos souffrances et encore une fois pas de culpabilités, cela est comme cela. Votre enfant a accepté, il a accepté de naître, de naître dans votre famille, de naître avec la conscience qu'a chargé ce poids généalogique.

Ainsi il est important que vous sachiez qu’en observant la souffrance de votre enfant, prenez conscience que cette souffrance est en vous également et allez voir cette souffrance. Allez la voir, allez l'observer et allez l'inonder d'amour. Et c'est là que la Communication Non Violente a son importance. Car Josiane vous exprimait le fait de sa propre violence envers elle-même, et c'est là qu'il faut installer une grande bienveillance envers soi-même pour ne pas juger ce qui est en vous, pour ne pas juger les blessures qui vous habitent.

Ainsi en installant la paix en vous, vous libérez ce lien généalogique, et vous libérez votre enfant. Et certes cela ne se fait pas en un claquement de doigt et certes cela ne peut être miraculeux en un claquement de doigt. Toutefois cela est un chemin et je suis sûr que certaines personnes ici présentes pourraient témoigner de cela, et pourraient même se rapprocher de toi, mon cher enfant,  pourrait même se rapprocher de toi en cette fin de séance pour exprimer son amour et sa compassion et exprimer son expérience.

Y a t-il encore une autre question, pour la Communication Non Violente ?

Une autre question pour Josiane ?

 

Est-ce que tout simplement la non communication ou la communication violente n'est pas le fruit de la peur? Il est plutôt utile de s'orienter vers la compréhension et la résolution de l'univers de la peur, donc pour aboutir à une Communication réelle avec un grand C

 

Josiane :

C'est sûr que les peurs effectivement peuvent en étant là et non résolues amener à une communication violente avec l'autre. Et c'est tout le chemin justement d'être en capacité de pouvoir accueillir ces peurs, les regarder et les accepter. Effectivement on passe par tout ce travail, d'accueil de ses peurs, mettre les peurs en avant... Je pense qu'il y a les peurs... peut-être pas forcément que des peurs mais c'est sûr on passe par là, l'accueil des peurs...

 

Je me base tout simplement sur.. je vais prendre un exemple :

Quelqu'un qui est timide foncièrement timide peut avoir peur de prendre la parole, alors qu'il a des choses très intéressantes à dire... donc c'est la non communication par peur du regard, du qu'en dira-t-on..

 

Oui, il y a çà. Il y a peut-être aussi une étiquette ou le timide va s'enfermer dans "Je suis timide" En mettant des mots dans ces situations, j'en reviens toujours à l'observation en disant: Voilà, dans une situation où je dois m'exprimer, qu'il y a plus de six personnes je suis intimidé pour ne pas m'enfermer. C'est vrai on s'enferme souvent dans des étiquettes et plus on s'enferme moins on peut en sortir. Je dirais que c'est plus difficile que çà justement de regarder la peur, je pense que c'est intéressant d'aller voir du coté des besoins parce que dans une situation comme çà de groupe, le besoin de se protéger peut être plus fort que le besoin d'échanger.

 

Et souvent çà se traduit dans la vie.. par c'est malheureux à dire mais... l'histoire de l'arbre c'est un évènement, c'est une tristesse, mais derrière, çà engendre autre chose, c'est vrai que la colère avec le voisin.. Mais moi je pense que çà peut aller plus loin, si çà se trouve il a coupé l'arbre dans la nuit et on peut se demander mais qu'est-ce que j'ai bien pu lui faire ! etc..

 

une autre question

 

Comment faire quand on n'a pas vraiment un interlocuteur en face. J'ai vécu une situation, où il y a un terrain avec un espace vert qui a été vendu à un promoteur qui veut y construire un immeuble. Les voisins étaient contre.. Moi çà m'attaque de voir couper les arbres et finalement il n' y a pas vraiment quelqu'un à qui dire ce je ressens et quels étaient mes besoins, parce que quand on se tourne vers la mairie.. Ah mais maintenant c'est vendu... voilà il n'y a pas de responsables, il n' y a personne à qui s'exprimer...

 

Ce que vous avez évoqué là a à voir avec une conscience collective :

partager autour d'une problématique à plusieurs,

mise en place d'une dynamique collective autour d'un projet,

défendre des intérêts communs d'un groupe de personnes et faire remonter çà.

Evidemment à plusieurs on est plus fort que tout seul …

 

Tout a été fait sans qu'on le sache réellement et donc on ne peut rien faire et rien dire en plus sur ses sentiments sa colère... Comment faire parce qu'il n'y a personne en face...

 

Quand vous dites il n'y a personne il y a quand même peut-être quelqu'un.

Donc si pour le projet on ne peut pas revenir en arrière, les dés sont jetés, le projet va avoir lieu et visiblement vous n'y pouvez rien, mais au moins si vous êtes toujours avec cette insatisfaction et cette colère peut-être que c'est quand même important de la faire entendre. Je ne sais pas.. Monsieur le Maire, je ne sais pas qui, le responsable de la collectivité...

Moi j'ai envie de dire, il y a toujours quand même une dernière solution qui est de demander aux instances Divines, d'apporter de l'aide et du soutien dans cette situation...

Je crois qu’on peut toujours faire des demandes, moi c'est ma conviction, à partir du moment que c'est fait avec un élan d'Amour, que c'est juste, et de s'en remettre à Dieu.. voilà...

 

L’Amour Originel :

Et certes, s'en remettre à Dieu !

Il a été nommé un mot important : celui de la responsabilité.

Il est un bon nombre d'êtres humains de mes enfants qui se libèrent totalement de leurs responsabilités. Et demandez-vous chacun d'entre vous, demande-toi si à certains moments de ta vie tu n'as pas rejeté la responsabilité qui t'incombe vers autrui ou autre chose ou un évènement climatique ou autre. Pose-toi la question.

Cette situation est là pour mettre en lumière la responsabilité de chacun.

N'est-il pas de ta responsabilité d'accueillir Dieu en toi?

N'est-il pas de ta responsabilité de laisser la place au Divin en toi ?

N'est-il pas de ta responsabilité de rayonner le Divin ?

Personne, personne ne pourra le faire pour toi. Personne.

Cela est une grande responsabilité.

Ainsi il est important de voir avec une grande lucidité les actes, les pensées, dont tu es responsable. Et surtout, un mot à bannir définitivement de ton vocabulaire : la culpabilité. Ce mot ne devrait même plus être prononcé, ne devrait même plus être pensé.

Ce qui est fait est fait.

Ce qui est fait ne peut pas se défaire.

Ce qui est fait peut être réparé, divinement réparé, certes.

Et la responsabilité qui va t'habiter va t’amener à être habitée de ta conscience.

Ainsi en acceptant ta responsabilité, tu vas accueillir ta conscience Divine en chaque instant de ta vie, en chaque geste de ta vie en chaque pensée de ta vie.

Je vois que cet évènement-là, certes, peut être déplorable pour toi, certes peut être déplorable pour tous ceux qui aimaient cet espace vert.

Et certes cet évènement-là te ramène à ta responsabilité d'incarner en cette Terre le Divin, d'incarner en cette Terre la Paix, d'incarner en cette Terre l'Amour.

Car ainsi tu donnes l'exemple, ainsi tu rayonnes tout cela, ainsi tu montres le chemin et tu permets à tous ces promoteurs, à tous ces hommes politiques, à tous ces médecins, à tous ceux qui croient être dans le juste de leur pouvoir, pouvoir humain.

Tu leur montres le chemin vers le Pouvoir Divin.

Tu leur montres le chemin vers le respect de soi-même, vers le respect de la Nature.

Il est un mot qui permet de répondre à la question qui a été posée, c'est l'acceptation.

Cela ne veut pas dire laisser tout faire.

Certes avant que ces arbres aient été abattus avant que ce terrain ait été je vais dire détruit en quelque sorte, tu aurais pu, cela a peu-être été fait, faire des pétitions, essayer de mener un combat, un combat humain pour préserver ce site.

Cela n'a pas été entendu, cela s'est fait, malgré tout.

Ainsi l'acceptation est un moyen qui permet la non-souffrance.

L'acceptation est un mot qui permet de cesser le combat, et je parle de combat humain.

Car ce mot acceptation c'est aussi accepter "Qui tu es vraiment".

Car il est de nombreuses résistances à accepter Qui tu es vraiment.

Car il est des petites voix en toi qui te disent :

Ce n'est pas possible ! Je ne peux pas être Dieu !

Ce n'est pas possible ! Je ne peux pas avoir la Lumière comme çà en moi, aussi intense!

Ce n'est pas possible ! Je ne peux pas avoir un pouvoir aussi grand !

Tout cela met des freins à l'accueil de Qui tu es.

L'acceptation ce n'est pas le fatalisme, ce n'est pas la même chose.

L'acceptation c'est :

D'accord, aujourd'hui il se passe çà dans ma vie et je l'accepte. Je regarde en moi pourquoi il se passe çà dans ma vie. Je regarde en moi, effectivement le besoin qui n'est pas respecté en moi, je regarde en moi la souffrance qui est mise en lumière, la souffrance qui est exacerbée.

J'accepte de regarder cela. Et en regardant cela j'accepte que la Lumière vienne en moi, mettre, apporter, la guérison.

Peut-être dans cette situation que tu vis il est temps pour toi de partir de là où tu es.

Peut-être qu'il est temps pour toi d'aller chercher un lieu plus en harmonie avec toi-même. C'est peut-être cela que venait te dire cet évènement.

Et certes ta colère peut être juste, certes.

Toutefois vois en toi cette colère, accepte ta colère, accepte-la, c'est une vague qui te traverse, accepte qu'elle te traverse.

 

...

Je t'aime infiniment mon enfant chéri.

Je vais laisser Josiane donner sa conclusion, puis je reprendrai la parole.

 

Josiane :

 

Je voudrais juste remercier, vous remercier tous, et puis dire que je me sens avant tout en chemin et avec vous.

Je suis contente de ce partage et de cet échange...

 

Je veux témoigner pour avoir eu l'occasion de travailler avec Josiane un tout petit peu en Communication Non Violente, c'est un magnifique "outil" ! Je le dis entre guillemets car le mot n'est pas très joli. Un outil de travail au quotidien, c'est pas évident, çà oblige à prendre du temps et à prendre de la distance, mais c'est vraiment vraiment un très bel outil pour vivre et pour prendre de la distance dans la vie et pour prendre ses responsabilités. C'est pas facile, y a pas comme dit Josiane des solutions à tout, çà permet vraiment d'aller plus profond dans chaque situation et d'être dans cette liberté surtout. Y a pas de solution miracle, mais c'est un très bel outil même envers les enfants, je crois que c'est quelque chose qui doit être développé.

 

 

L’Amour Originel :

Et je remercie pour ce témoignage.

Effectivement il était question de solution et cet outil est un mot adéquat, car vous utilisez un outil pour tondre votre jardin, vous utilisez un outil pour tailler vos rosiers etc...

Cet outil-là est fait pour entretenir votre jardin intérieur. Et certes l'outil, n'est pas la solution. Car lorsque tu tailles ton rosier la conséquence de l'utilisation de cet outil est que ton rosier est parfaitement taillé et qu'il va pouvoir pousser encore plus et te donner de belles fleurs.

Cet outil est là pour aller préserver et entretenir ton jardin intérieur et il va te permettre de trouver toi-même, ta solution, ta vérité.

Cet outil est un outil et il en existe bien d'autres.

Cet outil est un premier pas pour certaines personnes qui ne font pas de cheminement spirituel. Cet outil est un premier pas dans le retour vers soi et dans ce retour sur soi, le plus grand cadeau que puisse faire une personne c'est la révélation d'elle-même, c'est la découverte de ce qui l'habite, et cet outil est un Chemin qui mène vers moi, un Chemin qui mène vers Dieu, un Chemin qui mène vers la Lumière.. et vers l'Amour.

...

Et à présent je voudrais que tu prennes un temps pour te recentrer en ton cœur.

...

Ainsi en te recentrant tu vas m'accueillir encore plus.

...

Laisse-toi envahir par mon Amour.

Respire tranquillement.

Accueille l'Amour, accueille la Paix, accueille la Douceur de cet instant.

...

Installe un sourire en ton cœur. Le sourire va t'amener la Joie.

La Joie d'être ici présent, d'être ici entouré, d'être ici dans cette énergie d'Amour puissante.

La Joie du cadeau que tu te fais de m'accueillir encore plus maintenant.

...

Tu vas vivre un grand partage avec l'autre.

Ton cœur va s'expanser, ton cœur va s'ouvrir et tu vas le laisser s'expanser.

Et il va s'expanser tout autour de toi, et jusqu'à emplir cette salle.

Et dans son expansion, ton cœur va aller parler d'Amour à toutes les personnes ici présentes.

Cela est important de faire ce partage. Cela fait partie de la Communication Non Violente, la communion des cœurs, la communication d'Amour.

Respire tranquillement.

Sens-toi empli d'amour pour toi et pour tous ceux qui sont là, et exprime ton Amour, laisse parler ton cœur.

Et tu exprimes ton amour avec joie, la joie de ce partage, car ce n'est pas tous les jours, ce n'est pas à chaque instant de ta vie que tu peux ainsi partager sans craintes, sans peurs.

Toutefois tu apprends petit à petit à ouvrir ton cœur et à expanser ton amour et à libérer ton amour et à partager ton amour et à offrir.

Certes la peur est un grand frein au partage de l'amour, tu as tellement souffert, tu as tellement été agressé, tu as tellement été trahi, tu as tellement été persécuté à cause de cet amour qui est en toi, que tu es arrivé à ce point de fermeture où tu n'oses plus offrir ton amour, ta Lumière.

Aujourd'hui offre, offre-la, offre la Lumière, offre l'Amour, sans peurs.

Aujourd'hui tu es en chemin vers toi-même, à la reconquête de toi-même, tu es un conquérant, un conquérant de la Lumière.

Tu as toutes tes terres à reconquérir, non pas dans le combat mais dans la Présence de ton Amour.

Et tes terres sont infinies, ainsi tu as l'infini devant toi.

...

Je t'emplis de Joie, je t'emplis d'Amour et je t'emplis de Douceur.

Et je t'emplis de ma Présence, car Je Suis Toi.

...

Ton cœur a envahi cette pièce et tu peux aller au-delà, tu peux avoir l'intention que ton cœur vibrant aille bercer d'Amour toute l'humanité, en ayant l'intention que ce bercement d'Amour aille réveiller toute l'humanité.

...

Et tu peux envelopper de ton Amour, la Terre, Mère Nourricière. Enveloppe-la de ton Amour et de ta Douceur, ta Joie.

...

Cette union des cœurs en cette soirée permet à chacun d'entre vous de par la force qui s'est unie, qui s'est multipliée, permet à chacun d'entre vous d'ouvrir la porte plus grande au Divin, permet à chacun d'entre vous d'installer la Lumière plus puissante, permet à chacun d'entre vous d'exprimer encore plus le Divin.

...

Le thème de cette soirée était "Douceur et Présence Divine", accueille la Douceur, laisse-la te caresser et ressens ma Présence en Toi.

...

Sens-tu cette Douceur qui a envahi cette pièce?

Elle est tout autour de toi et elle te caresse. Ainsi tu reçois une caresse extérieure et une caresse intérieure.

Sache que cette énergie est née de toi.

Elle s'est multipliée parce qu'il y a ici présent, toi et toi et toi.

Tu as cette Douceur en toi.

Elle est là et elle ne demande qu'à s'exprimer, à travers ton cœur, à travers ton corps, à travers ta voix, à travers tes pensées, tes créations.

...

Cette puissance qui est présente maintenant c'est la tienne et elle s'est multipliée.

Cette union qui se vit maintenant est resplendissante, magnifique.

Tu vas repartir en gardant en mémoire dans tes cellules cette union qui s'est vécue et tu vas transporter avec toi cette mémoire et en la transportant avec toi elle va se répandre partout où tu vas aller et ainsi elle va toucher. Elle va toucher la Nature environnante, et elle va toucher les cœurs environnants.

...

Je répands la Gratitude en cette pièce, car tu as fait l'effort de venir jusqu'ici.

Parfois tu es venu de loin, tu as fait de la route et cela t'a demandé un effort physique, cela t'a demandé un effort financier.

C'est ta volonté Divine qui t'a poussé jusqu'ici, c'est ta volonté d'union qui t'a poussé jusqu'ici, c'est ta volonté de communion qui t'a poussé jusqu'ici, et je répands la Gratitude en ton cœur.

...

Sachez que tous ici présents, tels que vous êtes, habillés de la couleur, je parle de la couleur de l'âme, habillés de la couleur qui est vôtre, vous êtes tous uniques et importants.

Vous avez tous votre œuvre à accomplir, unique, personnelle.

Et vous êtes très importants, et je vais utiliser une expression humaine qui dit :

"Je tiens à vous comme à la prunelle de mes yeux Divins "

Ta vie est sacrée, ta vie est précieuse, ta vie est importante, tu as ta place, ici sur cette Terre.

...

Un hibou a chanter 3 fois

Et tu peux entendre ce hibou qui chante dans la nuit, il vient t'enseigner que tu peux chanter la Joie Divine dans la nuit qui est encore dans certains coins de ton être.

Fais vibrer ton âme en ton corps et en ton cœur.

Laisse ton âme chanter la Joie, l'Amour, et la Paix.

Je suis là en toi en chacune de tes cellules.

Invite tes cellules à se réveiller et à laisser exprimer Qui tu es,

à laisser exprimer ma Présence.

Je Suis l'Alpha et l'Oméga, et Je Suis en Toi.

Je Suis le Yin et le Yang et Je Suis en Toi.

Je Suis Père et Mère et Je Suis en Toi.

Je Suis l'Amour Originel et Je Suis en Toi.

...

Il était important en cette soirée de réunir ces deux personnes afin qu'elles accomplissent leur œuvre.

Ainsi tu vas repartir empli de force, de conviction et cela va t'aider à aller accomplir ton œuvre, cela va t'aider, cela va t'éclairer.

Sache mon enfant chéri que je t'aime de toute mon Infinie.

Sache que je te berce de mon Amour.

Tu n'as qu'à demander pour que je t'aide à créer ta demande.

Ainsi installe dans ta demande la Douceur et l'Amour pour que ta demande, ta création puisse être imprégnée de cette Douceur et de cet Amour, et je t'en remercie.

Je vais à présent vous laisser petit à petit retrouver votre état, je vais dire entre guillemets, "normal".

Toutefois sache que tu ne vas pas repartir comme tu es venu, tu vas te sentir plus libre, ta respiration sera plus ample.

Tu repartiras avec le respect grandissant pour toi-même et le respect grandissant pour l'autre.

Et je te bénis.

Et je t'aime.

Infiniment.

 

 

Conférence-canalisation « Douceur et Présence Divine »

Par  Ysabelle Malifarge et Josiane Sabatier     le  22   février 2007

 

 

 

 

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